La guerre devrait-elle se substituer à la politique ou à l'inverse la politique se substituer à la guerre ?

Dès lors que la politique a eu recours à la guerre, devrait-elle renoncer au pouvoir afin de laisser les chefs militaires seuls décider de la forme de leur action  contre toute l'influence et interférence politique ?

Ou à l'inverse, faudrait-il que la politique exerce sa prédominance et conduise la guerre ?

Si la guerre est une chose trop dangereuse pour être confiée aux seuls militaires, elle peut aussi l’être quand elle est déclenchée par des politiques ne travaillant pas en totale cohésion avec les militaires au fait de l’importance et de l’exigence des différentes stratégies militaires et de ses possibles conséquences.

La guerre n'est qu'une partie de la politique; elle est sa continuation par un autre moyen.

Il est vrai que la guerre possède son propre code, mais pas sa propre logique qui reste celle de la politique dominante.

Seule la politique peut concevoir la guerre de manière à en faire un instrument.

Mais par la force des choses, il se pourrait parfois que le commandement militaire  doive reprendre la main.

À MÉDITER...